Publié le 16 October 2025 Mis à jour le 16 October 2025
Calvitie ou alopécie : comprendre, diagnostiquer et agir
Perdre ses cheveux n’est pas qu’une question d’esthétique : c’est souvent une épreuve intime, une source de gêne, parfois même de perte de confiance. Bonne nouvelle : dans la plupart des cas, il existe des solutions, mais encore faut-il savoir si vous êtes concerné par une alopécie… ou une calvitie.
Article rédigé par : Solyne PROUST Rédactrice web chez Smile Partner
Article vérifié par : Dr Wilkes Spécialiste greffe de cheveux Art’N Hair
Chaque cheveu vit, comme nous, un cycle. Il pousse, se repose, puis tombe… avant de renaître. Ce cycle naturel se compose de trois phases :
- Anagène : la phase de croissance, qui dure de 2 à 6 ans
- Catagène : une courte phase de transition (2 à 3 semaines)
- Télogène : la phase de repos, au terme de laquelle le cheveu tombe et laisse place à un nouveau follicule
Ainsi, il est parfaitement normal de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour. Cette perte fait partie du processus naturel de renouvellement capillaire. Elle peut même s’intensifier à certaines périodes de l’année (au printemps ou à l’automne, par exemple) sans que cela soit alarmant.
Ce phénomène devient préoccupant uniquement lorsque le nombre de cheveux tombés dépasse la capacité de repousse : c’est à ce moment que le cuir chevelu commence à s’éclaircir et que la chute devient “anormale”.
Calvitie ou alopécie : comment les différencier ?
Ces deux mots reviennent souvent lorsqu’on parle de perte de cheveux, et il est fréquent de les confondre. Pourtant, calvitie et alopécie ne désignent pas la même chose, même si l’une découle souvent de l’autre.
Alopécie
Calvitie
Nature
Perte anormale de cheveux ou de poils, quelle qu’en soit la cause
Forme avancée d’alopécie localisée sur le cuir chevelu
Cause
Hormonale, auto-immune, carentielle, liée au stress ou aux médicaments
Hormonale et héréditaire (alopécie androgénétique)
Évolution
Parfois réversible selon la cause
Définitive sans traitement spécifique
Zones touchées
Peut concerner le cuir chevelu, la barbe, les sourcils ou le corps entier
Localisée sur le cuir chevelu uniquement
Quand faut-il s’inquiéter ?
On parle de chute anormale lorsqu’elle dure plus de trois à six mois et s’accompagne d’une perte visible de densité capillaire. Voici les signaux à ne pas ignorer :
Une chute de cheveux par poignées, lors du shampooing ou du brossage
L’apparition de zones clairsemées où le cuir chevelu devient visible
Des cheveux plus fins, fragiles, qui cassent facilement
Des cheveux retrouvés sur l’oreiller ou les vêtements de manière inhabituelle
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L’alopécie désigne une perte anormale de cheveux ou de poils, quelle qu’en soit la cause. L’alopécie n’est pas toujours définitive. Dans certains cas, elle est temporaire : le stress, une grossesse, un choc émotionnel, un manque de fer ou une période de grande fatigue peuvent suffire à dérégler le cycle de croissance du cheveu. Mais elle peut aussi être progressive, installée dans le temps, lorsqu’elle est liée à des facteurs hormonaux, génétiques ou auto-immuns.
▶ En clair : l’alopécie n’est pas un verdict, mais un signal envoyé par votre corps. Elle indique qu’un déséquilibre s’est installé, et qu’il est temps d’en identifier la cause pour mieux agir.
Les principales formes d’alopécie
Il existe plusieurs types d’alopécie, chacun avec ses causes et ses manifestations. Les connaître permet de mieux comprendre ce qui se joue… et de ne plus se sentir démuni face à la chute de cheveux.
L’alopécie androgénétique
C’est la forme la plus fréquente d’alopécie, souvent appelée “calvitie”. Elle résulte d’une prédisposition génétique et de l’action des hormones androgènes (notamment la dihydrotestostérone, ou DHT).
La pelade (alopécie en plaques)
Il s’agit d’une maladie auto-immune : le système immunitaire attaque par erreur les follicules pileux, entraînant des zones circulaires sans cheveux. La pelade n’est pas toujours définitive.
L’effluvium télogène
C’est une chute temporaire provoquée par un stress physique ou émotionnel important (grossesse, choc psychologique, etc.). Les cheveux repoussent en général dans les 3 à 6 mois.
L’alopécie de traction
Liée à des coiffures trop serrées (tresses, queues de cheval, extensions), elle provoque une chute localisée, souvent au niveau des tempes ou de la nuque.
L’alopécie post-ménopausique
Chez la femme, la baisse naturelle des hormones féminines (œstrogènes et progestérone) fragilise les cheveux. Ils deviennent plus fins, moins denses, et tombent davantage.
Consulter un professionnel : la première étape essentielle
Un dermatologue, trichologue ou médecin capillaire peut identifier la cause exacte de votre perte de cheveux.
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On parle de calvitielorsque la chute de cheveux devient visible à l’œil nu : le cuir chevelu se dégage, la densité diminue, la chevelure perd son volume et sa forme.
Chez l’homme
La calvitie suit un schéma bien connu :
d’abord un recul de la ligne frontale (tempes dégarnies),
puis l’apparition d’une tonsure sur le sommet du crâne,
jusqu’à ce que ces deux zones se rejoignent.
Ce processus, progressif, est presque toujours lié à une alopécie androgénétique.
Chez la femme
La calvitie féminine existe, mais se manifeste autrement :
la chevelure s’affine sur le dessus du crâne,
la raie centrale s’élargit,
les tempes restent souvent préservées.
Ce type de chute, appelé aussi alopécie androgénétique féminine, apparaît souvent après la ménopause ou à la suite d’un déséquilibre hormonal.
Autrement dit, la calvitie n’est pas une maladie à part entière, mais une forme avancée d’alopécie, lorsque les follicules capillaires ne produisent plus de cheveux.
Chez la plupart des hommes, elle s’installe progressivement après 30 ans, parfois plus tôt. Mais les femmes aussi peuvent être concernées, notamment après la ménopause, lorsque la production d’hormones protectrices (œstrogènes, progestérone) diminue.
C’est souvent à ce moment précis que les premiers doutes apparaissent :
« Est-ce que mes cheveux vont repousser ? » « Est-ce que je deviens chauve ? »
Des questions légitimes — et surtout, pas sans réponse.
Quelles sont les causes de la calvitie ?
Les causes de la calvitie
La principale cause de la calvitie est l’alopécie androgénétique. Cette chute est d'origine hormonale et héréditaire, liée à une hypersensibilité des follicules pileux à une hormone : la dihydrotestostérone (DHT).
Cette hormone, dérivée de la testostérone, raccourcit le cycle de vie du cheveu : le cheveu pousse plus vite, tombe plus tôt, et repousse de plus en plus fin… jusqu’à disparaître totalement.
Derrière ce processus, trois facteurs se conjuguent :
Les hormones : la DHT agit directement sur le bulbe capillaire, en le fragilisant.
L’hérédité : la sensibilité à la DHT se transmet souvent de génération en génération.
L’âge : plus on avance, plus la régénération capillaire ralentit naturellement.
Quelles solutions contre la perte de cheveux ?
La greffe capillaire : la solution durable
Lorsque les follicules sont inactifs ou détruits, seule la greffe capillaire permet de restaurer définitivement les zones dégarnies.
01
Technique FUE :
Follicular Unit Extraction
La FUE est aujourd’hui la technique de greffe la plus répandue dans le monde. Elle repose sur un principe simple : prélever individuellement les follicules sains situés à l’arrière du crâne pour les réimplanter.
02
Technique CHOI :
Stylo CHOI
La technique du stylet Choi, est une évolution haut de gamme de la FUE. Elle permet de réimplanter les follicules immédiatement après l’extraction, sans incision préalable du cuir chevelu.
03
Technique FUT :
Follicular Unit Transplantation
La FUT est la méthode historique de la greffe capillaire, encore utilisée dans certains cas. Elle consiste à prélever une fine bande de cuir chevelu à l’arrière de la tête, d’où sont ensuite extraites les unités folliculaires.
Les traitements médicaux : solution temporaire
Lorsque les follicules sont encore vivants et actifs, les traitements médicaux peuvent stimuler la repousse.
01
Traitement topique :
Le Minoxidil
Le Minoxidil est un traitement appliqué directement sur le cuir chevelu. Il améliore la microcirculation sanguine autour des racines, prolonge la phase de croissance (anagène) et stimule la repousse des cheveux.
02
Traitement oral :
Le Finastéride
Le Finastéride est un traitement oral prescrit exclusivement aux hommes. Son rôle : bloquer l’action de la DHT (dihydrotestostérone), hormone responsable de la miniaturisation des cheveux.
03
Traitement féminin :
La Spironolactone
Chez la femme, la chute hormonale peut être liée à une hypersensibilité aux androgènes. La Spironolactone agit comme un régulateur hormonal, limitant l’effet des hormones mâles sur les follicules.
L’excellence médicale au service de vos cheveux
Smile Partner a choisi une unique clinique en Hongrie, reconnue pour son excellence. Nos médecins expérimentés, équipés de technologies de pointe, vous offrent des résultats naturels et durables. Explorez l’environnement dans lequel se déroulera votre greffe capillaire.
💡 Pour tous les besoins : Que vous soyez au début de votre perte de cheveux ou confronté à une calvitie avancée, nous mettons votre santé et votre satisfaction au centre de nos priorités.
Comment puis-je tester moi-même ma perte de cheveux ?
Vous pouvez observer certains signes d’alerte, par exemple : une chute visible sur l’oreiller, la brosse ou dans la douche ; un cuir chevelu de plus en plus apparent ; des cheveux plus fins ou fragiles qu’avant.
Mais ces observations ne suffisent pas à poser un diagnostic. Parce que la chute de cheveux peut avoir des dizaines de causes différentes : hormonales, nutritionnelles, auto-immunes, médicamenteuses ou simplement saisonnières.
➡️ Seul un professionnel peut déterminer s’il s’agit d’une alopécie passagère, d’une alopécie androgénétique ou d’un autre type de chute.
Comment savoir si c'est une calvitie ou pas ?
La calvitie (ou alopécie androgénétique) est une forme spécifique et durable de perte de cheveux. Elle se distingue par plusieurs signes caractéristiques.
Une chute progressive et localisée (et non soudaine)
Une rareté des cheveux au niveau de zones bien précises : tempes, front ou sommet du crâne (tonsure)
Des cheveux plus fins et plus courts sur les zones touchées
Une pousse qui ne revient plus au fil des mois
Est-ce que l'alopécie se guérit ?
Oui, si elle est temporaire. L’alopécie n’est pas une seule maladie, mais un ensemble de situations qui provoquent une chute anormale des cheveux.
Certaines sont temporaires et réversibles, d’autres sont progressives et nécessitent une prise en charge à long terme.
Est-il possible de stopper l'alopécie ?
Non, si c'est de l'alopécie androgénétique. Tout dépend de la cause de l’alopécie et de l’état des follicules.
Cependant, cans de nombreux cas, il est tout à fait possible de ralentir, stabiliser ou même inverser le processus — à condition d’agir suffisamment tôt et avec un diagnostic précis.
L’alopécie areata est-elle la même chose que la calvitie ?
Non, l’alopécie areata (aussi appelée pelade) et la calvitie (ou alopécie androgénétique) sont deux affections très différentes. Elles provoquent toutes deux une perte de cheveux, mais leur origine, leur évolution et leur traitement n’ont rien en commun.
Article rédigé par : Solyne PROUST, Rédactrice web chez Smile Partner
Solyne est rédactrice web au sein de l’agence Smile Partner. Dotée d’une forte appétence pour la lecture et l’écriture, elle aime apprendre quotidiennement et développer ses connaissances en matière de soins dentaires auprès de nos dentistes partenaires.
Article vérifié par : Dr Wilkes, Spécialiste de la greffe de cheveux à Art’N Hair
Dr Wilkes est diplômé de l’université Semmelweis, à Budapest – Médecine et Science de la santé. Exigeant, rigoureux et amoureux du travail de précision, le Dr Wilkes a déjà aidé près d’un millier d’hommes et de femmes à retrouver confiance en eux grâce à la chirurgie capillaire.